Peinture déco : imitation pietra dura

Imitation de la Pietra dura

Bien connue dans le monde savant de la décoration, cette technique de décoration tend à être délaissée au profit d’autres méthodes d’imitation. La « contrefaçon  » n’ose pas trop s’attaquer au Pietra dura, comme pour d’autres méthodes de décoration. Vous allez comprendre pourquoi.

Un peu d’histoire

Née à la fin des années 1500 dans les ateliers du Comte Franscesco di Medecis de Florence en Italie, la technique des pierres dures ou Pietra Dura (Peitre dure au pluriel) fut mise en Å“uvre par un regroupement des meilleurs artistes-tailleurs de pierres. Des oeuvres magnifiques en sortirent encore exposées aujourd’hui dans « l’Opificio e Museo delle Pietre dure  » de Florence.

La technique de la pietra dura

La technique de pietra dura s’apparente un peu à celle de la marqueterie en bois sauf que les éléments assemblés sont en pierres dures semi-précieuses. On peut y trouver la malachite, le lapis lazuli, le jaspe ou l’agathe. Ils sont taillés et incrustés dans du marbre blanc pour donner des tableaux magnifiques. Chaque motif est constitué de plusieurs pièces faites de chaque variété de pierres qui contribueront chacune à apporter couleurs et éclats à l’assemblage final. Vous imaginez très bien le travail de titan qui attend chacun des lapidaires, artisans téméraires de l’Å“uvre.

Figurez-vous qu’une seule fleur en motif peut contenir jusqu’à 80 plaques ! C’est pourquoi très peu d’artistes maîtrisent la technique de la Pietra dura.

Imitation de la pietra dura

L’imitation peut se faire de deux manières. Soit on imite par simple mariage de couleurs en essayant de reproduire aussi fidèlement que possible et les nuances de couleurs et les spécificités des supposées imiter les pierres dures.

Dans le premier cas, il faudrait d’abord imiter les teintes particulières des malachites, lapis lazuli, jaspe ou agathe. On peut y arriver en allant directement dans un magasin de peinture car certains de ces pierres sont directement disponibles en teintes. Les dorures comme pour le lapis lazuli peuvent être obtenues par des astuces comme mélanger avec une poudre de cuivre. Pour la malachite, il faut combiner savamment les différentes intensités du vert. Bien sûr, tout cela suppose une bonne connaissance physique de ces pierres composantes.
Dans le cas d’une imitation par assemblage, il faut donc choisir diverses matières dures, ou du moins en apparence, mais facilement malléables ( les polymères, par exemple) et qui accepteraient à volonté aussi la teinture. Chaque variété de plaque est découpée avec soins pour qu’il s’encastre justement avec les autres. Après il faut les coller sur le support avec une colle résine.

Dans tous les cas, il faut d’abord bien choisir le sujet et son motif, dessiner très précisément les détails avant de commencer la « contrefaçon  ». Pour le support l’idéal serait de pouvoir garder le marbre à moins de lui trouver aussi un clone valable.

Vous comprenez maintenant pourquoi, il y a très peu d’imitation proposée pour le Pierta dura.

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