Les types de façades

Les solutions de végétalisation sont extrêmement nombreuses. Il existe deux modes de cultures. La culture hydroponique fait appel à un substrat inerte comme support de culture : il peut s’agir d’une laine de roche, une nappe horticole ou une sphaigne. La culture classique, quant à elle, fait intervenir un substrat non inerte, comme le compost, l’argile ou les tourbes. Le contenant peut être une cage en métal, des modules en plastique ou des poches de feutre.

Et en pratique ?

Vous pouvez effectuer vous-même l’installation du système ou faire appel à un installateur. Certaines personnes choisissent de bricoler leur système elles-mêmes. L’exemple le plus simple est sans conteste le mur à cage. Dans ce système, le substrat est fait de feutre agrafé sur une place de PVC ou un panneau de bois. Ces panneaux tiendront sur le mur grâce à des tasseaux de bois ou des cages en métal. Les cages pourront être équipées de tuyauteries reliées à un local technique. L’arrosage sera réglé de manière à seulement humecter le substrat. Les végétaux seront insérés entre deux couches de feutre qui seront régulièrement irriguées à l’aide d’un mélange d’eau et de sels nutritifs. L’arrosage peut aussi se faire en circuit fermé à l’aide d’un système pouvant être caché par le feutre.

Les avantages du mur végétalisé

À part la fraicheur et la verdure, un mur végétalisé permet aussi d’optimiser le système d’isolation phonique et thermique. Les matériaux utilisés sont durables et ne nécessitent pas d’entretien au quotidien. Même lorsque la température atteint des extrêmes, votre mur tient toujours, car le système racinaire a été conçu pour supporter la sècheresse et le gel. De plus, vous n’avez pas besoin de connaissances approfondies en agronomie pour pouvoir assurer la maintenance de votre mur. Modulables, les panneaux peuvent être enlevés puis remontés, lorsque vous souhaitez changer momentanément de style. Enfin, le mur végétalisé ne consomme pas beaucoup d’eau ni d’engrais.