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La cheminée devient moins monumentale, la hotte ne fait plus qu’une faible saillie hors du mur. A la fin du style, elles sont toutes surmontées de grandes glaces encastrées dans la boiserie et souvent arrondies à leur sommet.
Dans les demeures très luxueuses, les murs sont plaqués de marbre polychrome accompagné de moulures puissantes déterminant des panneaux ovales ou rectangulaires. Au centre de ces panneaux, des peintures décoratives.
Dans les demeures plus simples, le marbre est remplacé par le stuc ou la pierre.
Elles sont souvent peintes en blanc rehaussé d’or, de sculptures, parfois entièrement recouvertes de grotesques peints et dorés. Les panneaux sont moins découpés : ils sont ornés d’arabesques, de guirlandes, de mascarons autour d’une rosace centrale sculptée.
Les murs sont aussi, de façon courante, recouverts de tapisserie et de tissu.
Tapisserie à personnages : événements guerriers, sujets mythologiques, antiques et religieux ; chasses ; saisons. Elle est encadrée de larges bordures : médaillons, amours, sujets villageois, décor à grotesques, armoiries. Vers la fin du XVIIème siècle, le dessin subit l’influence exotique ; animaux et personnages.
Les plus courants sont peints en trompe-l’œil de bas-reliefs de bronze : vases et guirlandes. Au centre une composition décorative, en général à sujet mythologique. Plafonds blancs, entourés d’ornements dorés. Au centre rosace où sera fixé un lustre.
Elles sont à deux vantaux, divisées en plusieurs panneaux dans le sens de la hauteur. Sur le sommet, au centre, un motif de sculpture : tête de femme, coquille ou culot entouré de guirlandes, d’arabesques et de feuilles d’acanthe.
Dans les demeures luxueuses : dalles de marbre de couleur, parquet de bois de différents tons, parfois même incrustés de filets de métal.
Dans les appartements plus simples : pour les vestibules et escaliers, dallage de pierre noire et blanche. Pour les autres pièces, parquets en chêne formant de grands carrés.
Les lustres en bois sculpté et doré,-parfois en cuivre doré. Les plus luxueux sont en bronze doré et ciselé et lustres à « girandoles »,, à plaquettes en cristal de roche taillé.
Les appliques en bois ou en bronze doré. On trouve aussi des candélabres à girandoles.
Les lanternes en bronze ou en cuivre à petites glaces.
Les tissus prennent un essor considérable. Leur décoration est le plus souvent symétrique.
On trouve les velours et les satins brodés d’or et d’argent ; les soies unies, les taffetas jaunes, la moire, les soies façonnées, le satin blanc, les damas rouge cramoisi et les damas bleus à bandes de tapisserie, les velours de toutes couleurs, les brocarts, les draps d’or et d’argent, le velours uni : peluche de Chine, les tissus de Perse, la toile des Indes, la gaze rayée, la serge verte, l’étoffe à petits carreaux, les dentelles, la toile fine brodée, parfois les mousselines. Les rideaux sont en moire, taffetas et damas.
Tapisserie au petit point, au point de Hongrie. Tissées d’Aubusson, d’Auvergne, des Gobelins, d’Angleterre et de Beauvais.
Beaucoup de tons comme le vieil or, le pourpre, le bleu « passé », le pistache.
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Gros fruits entourés de branchages, grosses fleurs, feuillages, bouquets, ifs, caisses d’oranger, coquillages, dieux, paysages, arabesques ; pour les tapisseries : exploits guerriers, graves événements, sujets empruntés à l’antiquité et à l’Ancien Testament, saisons, chasses de Bruxelles.
Les sièges d’usage courant sont garnis de tissu : moquette rayée, crêpe (mélange de laine et de chanvre), velours d’Utrecht, cuir, peluche de Chine, damas, tapisserie au point de Hongrie. Les sièges d’apparat sont recouverts de velours de Gênes, de cuir doré et gaufré, de damas, de brocart, de satin. Toutes les garnitures sont, en général, bordées de galon d’or, de frange de soie, ou de laine, autour de la ceinture.
La cheminée devient moins monumentale, la hotte ne fait plus qu’une faible saillie hors du mur. A la fin du style, elles sont toutes surmontées de grandes glaces encastrées dans la boiserie et souvent arrondies à leur sommet. Sur la tablette de la cheminée, on pose une pendule entourée de deux objets placés de façon symétrique.
Les écrans sont en bois doré, en tapisserie au petit point ou en feuille de soie. Ils portent souvent une coquille au fronton.
sont en damas clouté ou en tapisserie de la Savonnerie.
sont de couleur riche et chaude, très décorés : fond tête de nègre à rinceaux fleuris ; fond noir à motifs or ; beaucoup de camaïeu.
Les motifs-, le soleil, les trophées, les cornes d’abondance, les lys, les masques rayonnants, les mufles de lion, les scènes allégoriques.
Les horloges sont en général posées sur un socle suspendu au mur, et dite « à la religieuse », avec colonnettes et ornées de bronze ou de cuivre. Plus tard, après la création du balancier long, elles deviendront des pendules beaucoup plus monumentales, marquetées de cuivre et d’écaillé.
Dès le début de la seconde moitié du XVII’ siècle, elle apparaît pour les bibelots d’intérieur : les potiches, les jattes, les tasses. Elle agrémentait les cheminées, les corniches, les tablettes ou les consoles.
Ils sont placés au-dessus des cheminées ou sur les murs, peints de motifs de fleurs, enchâssés dans la boiserie ou les lambris, entourés de cadres en bois sculpté et doré, incrustés de vermeil, d’argent. Ce sont des chefs-d’œuvre d’ornementation. La vogue des glaces ne fera que croître par la suite