Salon du végétal - 15 au 17 février 2011 à Angers

De futurs outils

Un observatoire des végétaux de toitures

Pour étudier ces végétaux sur le plus long terme et bénéficier de plus de retours d’expériences sur d’autres espèces, un observatoire est en cours de création au sein de Plante & Cité. Il fonctionnera avec des sites pilotes partenaires répartis sur toute la France pour avoir des données selon différentes régions géoclimatiques. Le suivi consiste à effectuer un relevé unique annuel du maintien ou de la disparition des essences présentes sur une toiture donnée. Une dizaine de sites ont déjà été recensés. (A gauche : essais de Plante&Cité de diversification végétale toitures, site d’Antibes.

Prédiction du comportement thermique des bâtiments équipés de toitures végétalisées.

Le CRITT Horticole souhaite offrir une information claire et chiffrée aux maîtres d’ouvrage : gains espérés en termes de confort, consommation énergétique, bilan CO2, retour sur investissement… sachant que la nouvelle réglementation thermique exige désormais un dialogue en amont entre l’architecte et le bureau d’études thermiques, et impose des normes de calculs strictes pour l’obtention d’attestations. Le Grenelle de l’Environnement incite à l’utilisation de logiciels de calcul de confort visuel, de confort acoustique, de solarisation…, mais aussi de simulations thermiques dynamiques, dans lesquelles les éléments végétalisés devront être intégrés. Les prochaines recherches devront aussi orienter les politiques publiques et intensifier les systèmes de toitures en végétal.

Une enquête sur les murs végétalisés

Du côté des murs, une enquête sera menée en 2011 par Plante & Cité auprès des professionnels en charge de la gestion et de l’entretien des murs végétalisés (collectivités et entreprises prestataires) pour obtenir des retours d’expériences sur le plan technique, économique, environnemental et sur la perception de ces dispositifs par les usagers.

L’impact en ville

L’impact du végétal dans le développement urbain durable, notamment le rôle des murs et toitures végétalisées, est étudié dans le cadre de VEGDUD, programme de recherche nationale d’une durée de 4 ans labellisé par VEGEPOLYS et porté par l’IRSTV.

Un secteur en devenir

Alliant esthétique, design, mais aussi connaissance des plantes, la filière du végétal se place désormais sur l’immense marché de la construction.

Un chantier de sensibilisation et de vulgarisation

Appuyé par VEGEPOLYS, Amaeva sensibilise les élèves en BTS horticulture, les professionnels mais aussi les scolaires ou le public en créant un mur qui développe les cinq sens : un mur odorant, un mur que l’on pourrait toucher... : le végétal à portée de main comme outil de vulgarisation.

Les éco-matériaux évoluent aussi

Spécialisé dans le recyclage des fibres textiles en pays choletais, Effireal se lance en 1997 dans le chanvre, un éco-matériau balbutiant à cette époque et réussit ainsi un transfert de savoir-faire et de technologie vers la fibre naturelle. Les techniques mises en Å“uvre ont donné naissance à un excellent isolant : la laine de chanvre qui a aujourd’hui fait toutes ses preuves et pèse 30% des 2 millions de chiffre d’affaires de la société. Le complément du chiffre d’affaires étant réalisé notamment par des feutres de paillages en jute et chanvre. Aujourd’hui, la SCOP de 17 salariés se tourne vers d’autres fibres naturelles, avec l’idée de développer en mars prochain une gamme de produits en propre dédiée aux maisons ossature bois. Notons que le territoire de VEGEPOLYS représente près de 100% de la production européenne des semences de chanvre.

Pour mémoire la réglementation thermique 2012

Avec la nouvelle réglementation thermique de 2012, le seuil thermique de 50 kwhep/m2/an (kilowattheures d’énergie primaire par m2 de surface hors d’Å“uvre nette et par an) sera en vigueur pour les bâtiments publics et le secteur tertiaire en octobre 2011 et pour les logements en 2013 (sachant qu’un bâtiment neuf consommait jusqu’à présent en moyenne 105 KWhep/m2/an, selon la dernière réglementation de 2006). Il s’agit d’une diminution drastique qui va obliger le secteur du bâtiment à innover et à se tourner vers les nouvelles techniques et matériaux d’éco-construction. De plus, l’introduction d’une exigence d’efficacité énergétique minimale du bâtiment, notamment pour le rafraîchissement, doit prendre en compte l’isolation thermique : une opportunité pour le génie végétal avec un marché de 30 millions de logements, soit plus de 2,2 milliards de m2, 0,9 milliard de m² de bâtiment tertiaire et une croissance annuelle de 1%, selon le ministère du Logement, sans compter la réactivation de la rénovation avec l’effet du Grenelle : les 20 millions de logements construits avant 1980 devant être rénovés d’ici 2050.

A propos de VEGEPOLYS

Avec ses 8 filières (l’horticulture ornementale, l’arboriculture & maraîchage, les semences, la viticulture, les plantes médicinales, les champignons, le cidre et le tabac), VEGEPOLYS a labellisé près de 100 projets coopératifs représentant des investissements de près de 45 millions d’euros, dont 22 millions proviennent de fonds publics (Etat et collectivités territoriales). Sur ce territoire, on compte 4000 entreprises, représentant aujourd’hui plus de 25000 emplois, 420 chercheurs ou enseignants chercheurs et 2500 étudiants dans 25 formations supérieures qui font naître de nouvelles technologies.
Pour en savoir plus : www.vegepolys.eu

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